Guy Fournier et la fable du petit oiseau gelé

Guy Fournier et la fable du petit oiseau gelé
Source: Blogue de Stéphane Laporte sur le site de CyberPresse.

Guy Fournier a dû démissionner de son poste de président du conseil d’administration de Radio-Canada. Victime de ses étonnantes déclarations.

Pauvre Monsieur Fournier ! Le problème, c’est qu’il n’a jamais cessé d’en rajouter. Comme a dit Serge Lama, plus il parlait, plus il s’enfonçait. Quand on est dans la tourmente, la meilleure réponse est souvent le silence. Ce n’est pas toujours parce que tout le monde en parle qu’il faut en parler à tout le monde. Ça me fait penser à la vieille fable du petit oiseau, que vous connaissez sûrement, mais qu’il est toujours sage de se rappeler.

Il était une fois un petit oiseau tout gelé sur le trottoir. Les ailes complètement givrées, le bec en glace. À moins quarante sous zéro ! Un homme passant par là, voit le petit oiseau gelé en train d’agoniser. Il le prend dans ses bras et se demande quoi faire pour l’aider. C’est alors que le monsieur aperçoit un tas de merde qu’une calèche venait de fraîchement laisser tomber sur son passage. Le monsieur place le petit oiseau dans le caca bien chaud. Et continue son chemin. Réchauffé par la substance, le petit oiseau prend du mieux. Ses ailes se dégèlent. Il se remue. Se dénoue le bec. Sa vie est sauvée. Tout heureux, il se met à chanter : pit! pit! pit! Un chat traverse la rue au même moment. Le minou entend les gazouillis du ti-oiseau dans le caca et d’un coup de patte, le gobe en une bouchée. Shlock ! Pus de ti-oiseau! Bye! Bye! Pit! Pit!

Il y a trois morales à cette histoire:
Morale numéro un: Quand quelqu’un te met dans la marde, c’est pas nécessairement pour te faire du mal.
Morale numéro deux: Quand quelqu’un te sort de la marde, ce n’est pas nécessairement pour ton bien.
Morale numéro trois: Quand t’es dans la marde, ferme ta gueule!